DUST 514 - News

NoFrag : Netsabes découvre Dust 514
Pour notre tout dernier rendez-vous de la GamesCom, j’avais rendez-vous dans une chambre d’hotel en face du Parc des Expositions de Cologne. La raison ? CCP Games avait peur que la connexion Internet de la GamesCom soit insuffisante pour montrer Dust 514 (ils n’avaient pas tort). J’y allais en craignant le pire et je suis ressorti assez impressionné : je ne sais pas si Dust 514 (pour l’instant une exclu PSN) sera un bon FPS, mais c’est en tout cas ultra ambitieux.



Le principe de Dust 514 n'est pas d'être un FPS multi de plus, mais de recréer Eve Online sur console. Tout y est : la diplomatie, les corporations, le commerce, les échanges, la monnaie virtuelle... les serveurs sont même les mêmes entre Eve et Dust. La principale différence, c'est qu'à la place des combats spatiaux d'Eve Online, tous les combats dans Dust se déroulent au niveau terrestre, pour prendre le contrôle de planètes. Le nombre de combats nécessaires pour prendre une planète est variable, mais d'après CCP ils en faudra beaucoup (et chaque bataille devrait durer 30-40 minutes).



Une fois qu'une corporation arrive à prendre une planète, elle peut la nommer et y construire des infrastructures : ces infrastructures permettront de produire des capitaux pour la corporation, mais aussi toutes les structures de défenses pour la planète : tourelles, véhicules terrestres et aériens... Détruire un véhicule ou un bâtiment durant une partie aura donc un impact économique sur le camp adverse. Par ailleurs, CCP estime qu'il faudra une bonne année pour développer entièrement les infrastructures d'une planète... si elle n'est pas entre temps rasée par une corporation ennemie. Enfin, une fois la planète prise, la corporation doit aussi indiquer à quels horaires elle peut être attaquée (afin de ne pas être blitzkriegée par des Chinois en pleine nuit).



Côté FPS donc, c'est une sorte de Battlefield futuriste, avec des tanks, des jeeps et des véhicules aériens. Il n'y a pas de classes mais on peut se constituer un ensemble de compétences (et en changer à chaque spawn), ce qui revient à faire des classes personnalisées. Il y a des squads, mais on ne peut pas respawner à côté d'un coéquipier pour l'instant (on peut en revanche acheter un spawnpoint portatif et aller le placer où on veut). Chaque map est une succession d'objectifs. Surtout, si des joueurs d'Eve traînent en orbite et ne sont pas occupés à bastonner du monde dans l'espace, ils peuvent lancer des frappes tactiques : le joueur qui les appelle a alors une vue tactique de la map et peut choisir sa cible. Comme les serveurs sont les mêmes pour les deux jeux, tout se fait sans souci.

Par ailleurs, les combats ne représentent donc qu'une partie du jeu : tout le reste se déroule dans la War Room, le lobby des joueurs de Dust, où on peut faire de la diplomatie, du commerce, etc. En fait, comme dans Eve, CCP imagine que certains joueurs ne feront que ça et n'iront jamais combattre. Bizarre, mais bon. De même, on peut tout à fait choisir de ne faire que combattre et laisser la diplomatie et le reste à ceux que ça intéresse.



Comme je le disais, je ne sais pas si Dust 514 sera un bon FPS : la build montrée par CCP avait quelques mois et le combat n'était pas exceptionnel (pas mauvais non plus pour un BF-like sur console, mais rien de transcendant). En revanche, le projet est un peu fou. Ca sort à l'été prochain sur PSN (quand je leur ai demandé, CCP n'a pas exclu qu'une version PC arrive un jour, tout en soulignant que ça n'était pas du tout prévu pour l'instant) et les développeurs espèrent avoir une bêta à partir de la mi-décembre.

Scroll down un peu .. Free to Play n'est pas nécessairement assimilé à Shit play ou Pay to Win. Je prends pour exemple Tribes Ascend qui est Free to Play mais n'offre rien de plus que du "gain de temps" ou des reskins dans son item shop. Team Fortress 2 est Free to play depuis un bout de temps et se porte très très bien. Il en sera de même pour Firefall. L'option Free to Play est surement pour eux un moyen d'attirer plus de monde au départ. Je ne me fais donc, pour l'instant pas trop de souci.